loader image

Tuvalu : 4ème plus petit pays du monde

Aerial view of Tuvalu’s capital, Funafuti, 2011. Tuvalu is a remote country of low lying atolls, making it vulnerable to climate change. Photo: Lily-Anne Homasi / DFAT
Aerial view of Tuvalu’s capital, Funafuti, 2011. Tuvalu is a remote country of low lying atolls, making it vulnerable to climate change. Photo: Lily-Anne Homasi / DFAT

La montée des eaux menace le minuscule atoll de Tuvalu : Le réchauffement climatique n’a jamais été aussi réel.

Imaginez, vous habitez au cœur d’un des endroits les plus paisibles du monde, dans le pacifique, au large de l’Australie. Vous essuyez certes quelques tempêtes mais vous pouvez vous baigner dans des eaux paradisiaques. La météo est magnifique chaque jour, la pêche du matin a été bonne, et la maison n’est qu’à deux pas de la plage. Bienvenue à Tuvalu ! Le paradis sur terre…

Tuvalu, c’est un peu plus de 11 000 habitants, pour près de 26 kilomètres carrés. Son atoll est composé de 9 îles coraliennes, plus belles les unes que les autres. La capitale, Funafuti, est toute jolie même si à seulement 0,5 m d’altitude. Les premiers habitants seraient arrivés depuis les Tonga et Samoa il y a près de 3000 ans. Au XIXème siècle, elle devient un protectorat Britannique, avant de prendre son indépendance le 1er Octobre 1978. La langue officielle est l’anglais, pratique si vous voulez y aller.

En touriste tu devrais aller !

Il n’y a pas beaucoup de touristes, moins de 3000 à l’année. Cela en fait la destination parfaite si vous souhaitez être à la plage sans croiser Richard, ce touriste américain en surpoids qui a loué son gigantesque SUV polluant autant qu’un avion de ligne. Mais ne vous en faites pas, à Tuvalu, il est interdit d’acheter une voiture (sauf pour les membres du gouvernement), donc pas de soucis de bruits atroces de moteurs. Certes, quelques scooters, mais rien de plus.

Si vous voulez aller à Tuvalu, attention, ce n’est que 2 vols par semaine au départ de Fidji. En effet, la piste est adaptée pour les petits bimoteurs au maximum, elle ne peut pas accueillir plus gros, du fait ses dimensions géographiques. Pour plus d’infos techniques, je vous recommande l’excellente vidéo de Joe Hattab disponible juste ici.

Mais voilà, du jour au lendemain, la météo devient mauvaise, la pêche est mauvaise, les vagues rentrent dans les terres, et le changement climatique pousse le ministre a faire un discours historique les pieds dans l’eau.

Voués à disparaître

Quand on a plus beaucoup de solutions, on se débrouille comme on peut. Ce clip, tourné en marge de la COP 26, est une demande d’aide, mais plus encore, une représentation visuelle de ce qu’est la montée des eaux dans le monde. Tuvalu est au cœur des débats mondiaux sur le changement climatique. Avec une altitude moyenne se situant entre 1 et 2 mètres, l’atoll symbolise les impacts que les petites nations insulaires subissent en première ligne. D’après de nombreux spécialistes, le pays pourrait être submergé par endroits d’ici quelques décennies, mais il pourrait l’être beaucoup plus tôt. D’après la Plateforme Océan et Climat, la moitié des terres de Tuvalu risquent d’être submergées d’ici 2050, et 95% d’ici 2100.

Les grandes nations du monde font les autruches, en minimisant l’impact de la montée des eaux, et leurs activités engendrant le réchauffement climatique, poison lent de Tuvalu. Et, ce n’est pas avec les maigres ressources économiques de l’île que cette dernière survivra. Certes, il y a les redevances pour tous ceux qui utilisent les terminaisons de nom de domaine en .tv, mais sinon, pas grand chose.

Et nous, on peut faire quoi pour aider ce peuple insulaire ? Vous pouvez commencer par partager l’information sur les enjeux climatiques. Si vous souhaitez aller plus loin, vous pouvez aussi faire un don à des associations : Pacific Islands Climate Action Network, ou Tuvalu Climate Action Network qui mérite une aide, aussi petite soit-elle. Sinon, éduquez, envoyez une lettre à votre député, mais ne faites pas rien.

Si vous avez apprécié cet article, n’hésitez pas à jeter un coup d’oeil au premier article de cette série dédié à la Chine. Si l’envie vous prend, laissez aussi un commentaire !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut